TREK DANS LE MYTHIQUE DÉSERT ALGERIEN

Niveau technique
Massif : Algerie
9 jours
4 - 10 personnes (Confirmé à partir de 4 inscrits)
Tarifs : 1000,00 €
[ + + Infos tarifs ]

1000 € euros par personne sans l’aérien (environ 500€). En partenariat avec Air Algérie.

Cette randonnée dans le sahara du grand sud Algérien vous fera découvrir les plus beaux paysages des Tassili. Ce voyage exceptionnel est dédié à la préhistoire. Il fera remonter le cours de l’histoire de ces lieux avant le désert. Ce voyage mêle le passé et le présent, les habitants de jadis et les nomades d’aujourd’hui (Touaregs).
Le Parc culturel du Tassili N’Ajjer abrite l’un des plus importants ensemble d’art rupestre préhistorique du monde entier.
Classé à l’UNESCO, les lieux pétrifiés conservent dans leurs anfractuosités plus de 15 000 dessins et gravures de 6000 avant JC jusqu’aux premiers siècles de notre ère.
L’histoire de l’humanité, notre histoire, se déroule sous vos yeux à travers des dessins qui illustrent l’évolution de la civilisation et du climat, des récits de guerres et de conquêtes, et des disparitions d’animaux. Un voyage dans le temps de plusieurs milliers d’années en seulement 8 jours, venez ouvrir le grand livre du désert et de l’humanité.
Des ânes transporterons nos bagages de bivouac en bivouac.

Déroulement du séjour

Jour 1

Départ de France, transfert à Alger pour Djanet, vol très tard dans la nuit.

Jour 2

A l’arrivée à Djanet (tard dans la nuit 00h30), accueil par notre correspondant local et les chauffeurs. Transfert au bivouac d’Agba (Tafalolet) pour retrouver les ânes de notre circuit. Bivouac.

Jour 3

Tôt le matin, monté vers le plateau. Accès raide mais nous monterons tranquillement. Pique-nique et bivouac à Tamarit nous traversons des paysages étonnants toujours splendides.
Quelques traces de mouflons ou gazelles. Bivouac.

Jour 4

Superbe lieux de pique-nique et bivouac à Séfar. Ici, Henri Lhote resta de longs mois pour établir les
relevés des peintures. Visite de ce site extraordinaire : champignons de grès, tours séparées par des allées sablonneuses. Très belles peintures de la période des “hommes à tête ronde”, le Sefar blanc et le Sefar noir. Bivouac.

Jour 5

Pique-nique et bivouac à Tin-Tazareft, un site très riche en peintures (l’Archer, les Nageurs) dans
un paysage somptueux de tours de grès. Bivouac.

Jour 6

Nous nous dirigeons vers le très beau site de Tin-Abateka pour la pause du midi, avec ses tours
effilées semblant jaillir du sable et ses très grandes peintures. Nous rejoignons Wan Darbaouene pour le bivouac. Bivouac.

Jour 8

Descente du plateau pour rejoindre les 4X4 puis transfert à Djanet. Visite de la ville, marché et
artisanat local. En 4X4 nous irons voir la gravure de la vache qui pleure. Campement dans les dunes de l’erg Admer. Un dernier couscous, un dernier thé. Bivouac.

Jour 9

Transfert à l’aéroport pour un départ très tôt le matin. (01h30)
L’Algérie rouvre ses frontières aux voyageurs après 14 ans de fermeture. Aussi nous avons dû revoir nos itinéraires et notre organisation. Nos équipes de chameliers et guides ont dû se convertir à d’autres métiers, certains points d’eau se sont taris et certaines zones de pâturage ont évolué. Nous vous remercions de votre compréhension si, parfois, certains temps de randonnée ou lieux de bivouac indiqués dans nos itinéraires viennent à bouger. Cela ne changera la diversité des paysages et l’esprit du voyage.
Le guide se réserve le droit de modifier le programme initial en cas de mauvaises conditions météorologiques ou suivant le niveau des participants.

Nombre de participants

10 participants maximum. Ce séjour est soumis à un nombre minimal de 4 participants, vous serez avisés au plus tard 20 jours jours avant le départ en cas d’annulation. Dans la mesure du possible, une solution de remplacement vous sera proposée. 

NB : Pour les conditions d’annulation des séjours privatisés (groupes constitués) merci de vous référer à nos conditions de vente

Matériel à prévoir

Portage :

  • Petit sac comportant les affaires personnelles (eau, crème solaire petite laine, appareil photo). Bagage principal transporté par les ânes.

L’eau :

  • Absence de bouteilles d’eau minérale : Dans le tourisme d’aventure, on estime à 6,8 millions le nombre annuel de bouteilles d’eau en plastique à usage unique, pour un poids d’environ 77 tonnes. La plupart d’entre elles finissent dans les décharges, détruisant la terre et polluant les océans, ce plastique met des siècles à se dissoudre, il est dangereux pour la santé humaine, le bétail et la faune sauvage. A savoir : seulement 9% du plastique mondial sont recyclés. Pour répondre à ces défis environnementaux, nous utilisons l’eau des puits parfaitement potable et traitée par vos soins avec des pastilles de purification : la provision d’eau est suffisante pour la boisson, la cuisine et la réserve de sécurité. Ravitaillement en eau au cours du circuit, dans les puits, chaque fois que cela est possible.

L’eau est une ressource rare en Algérie, nous vous demandons votre compréhension quant à l’absence d’eau pour la toilette.

Equipement personnel :

  • Lunettes de soleil,
  • Pharmacie personnelle (on craint plus la constipation que la diarrhée), Avec soins pour les pieds,
  • chemise ou tee -shirt à manches longues (les débardeurs ne sont pas recommandés, soleil et pays musulman),
  • maillot de bain.
  • Gourde,
  • Sweat shirt,
  • pull ou polaire,
  • lampe frontale,
  • briquet pour le papier toilette.
  • Crème solaire,
  • bonnet,
  • « couvre chef ».
  • Sur veste légère pour le vent.
  • Pantalon léger de préférence pour la marche et de survêtement pour trainer au coin du feu, le short étant mal vu en pays musulman.
  • Matériel de toilette, petite serviette pour la douche du dernier jour !
  • Lingette pour la toilette quotidienne.
  • Chaussures légères, sandales pour le soir.
  • Les valises (qu’elles soient souples ou rigides) sont à proscrire ; leur préférer un sac de voyage souple, qui ne blessera pas l’animal de bât et sera plus facile à ranger sur la galerie ou dans le coffre d’un véhicule.

En hiver, équipez-vous d’un duvet suffisamment chaud, car les nuits peuvent être froides en Décembre, Janvier, Février et début Mars. Un duvet pouvant résister à une température de -10 C ° est idéal. Pour passer de bonnes nuits, nous vous conseillons un duvet sarcophage. En complément, vous pouvez vous équiper d’un drap housse polaire bien utile.

Pharmacie :
Celle-ci sera validée avec votre médecin en tenant compte des caractéristiques de votre circuit. Elle contiendra :

  • Un antalgique.
  • Un anti-inflammatoire (comprimés et gel).
  • Un antibiotique à large spectre.
  • Un antispasmodique, un antidiarréique, un antibiotique intestinal,
  • Un antitussif (en comprimés).
  • Un désinfectant, des pansements (tailles variées) et double peau, des compresses stériles, de la bande adhésive, du Steri-strip, du tulle gras, une bande de contention.
  • Un antiseptique.
  • De la crème solaire et de la Biafine.
  • Un collyre
  • Des pastilles pour purifier l’eau.
  • En complément : pince à épiler, ciseaux, 2/3 épingles de nourrice, un tire-tique, une paire de gants, somnifère léger et/ou bouchons d’oreilles, vos médicaments personnels.

Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive et reste à compléter par vos soins.

Formalités et Us et coutume

POURBOIRES :
Les pourboires font partie de la culture du pays. Il est de tradition de constituer une cagnotte remise à la fin du voyage aux membres de l’équipe. Ce geste de remerciement, variable selon l’itinéraire et la durée, et auquel chacun participe selon sa satisfaction, est toujours apprécié.
Montant recommandé : 15 à 20 € (23 à 30 CAD) par participant et par semaine. Cette somme prenant en compte le niveau de vie afin de ne pas déstabiliser les équilibres économiques.

LES DEVISES :
La devise est le dinar algérien (DZD).
Taux de change (cours indicatif) : 1 € = 120 DZD - 100 DZD = 0,85 €.
Nous vous conseillons d’emporter des euros en espèces.
La déclaration des devises est obligatoire à l’arrivée, et vous sera réclamée à la sortie du territoire algérien. Les formulaires de déclaration sont disponibles à l’aéroport, après la récupération des bagages. Le change pourra se faire auprès de notre représentant ou à la banque (souvent long et fastidieux !). Mais vous pourrez régler la plupart de vos achats en euros, qui sont acceptés partout. Les cartes bancaires sont très peu répandues et utilisées uniquement dans les grands hôtels, les agences de location de voitures et certains restaurants.

VISA :
Pour les ressortissants français, belges, luxembourgeois et suisses, documents exigés par les autorités locales pour la délivrance du visa à l’arrivée à Djanet :
Le délai d’obtention est de 20 jours. L’agence locale s’occupe du dépôt du dossier aux autorités concernées. Nous vous demandons donc les photocopies des passeports le plus tôt possible pour pouvoir monter le dossier de demande.
Le passeport doit être valable 6 mois après le retour au pays et doit être en parfait état (pas de taches, agrafes, trombones, marques, déchirures...)
Prix du visa à régler à votre arrivée (merci d’avoir l’appoint) : 12 000 DZD (env. 85 euros) pour un visa d’une durée de 8 à 10 jours ; 14 000 DZD (env. 95 euros) pour un visa d’une durée de 10 à 15 jours.

Pour tous renseignements :
Bruno GUITER 06 89 88 75 25
bruno.guiter@gmail.com

Le Pays

En français, Alger désignait la ville et le pays appelé aussi « royaume d’Alger » ou « république d’Alger »23. Si le mot « Algérie » est inconnu en français à l’époque ottomane, il avait son équivalent en arabe et dans d’autres langues européennes. Le mot « algérien » est attesté toutefois par écrit en français dès 1613 et ses emplois sont constants depuis cette date, constate Guy Turbet-Delof qui ajoute : « Ainsi le témoignage de la lexicologie est indubitable. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Algérien n’était pas synonyme d’Algérois (qui n’existait pas) et se rapportait à l’entité politique qu’était la future Algérie »23.
L’étymologie d’Algérie reprend le nom de la ville qui en est la capitale « Al-Djaza’ir » (الجزائر), qui signifie en arabe « les îles » (pluriel d’Al Jazira), soit un ensemble d’ilots avec lesquels a été constitué le port d’Alger ou sa jetée actuelle22,24, contrée berbère dont « la ville ayant été celle des Beni Mezghenna, qui la peuplaient », Djezaïr Beni MezghannaNote 7, du nom Djezaïr orthographié en arabe pour la première fois au xie siècle par le polygraphe cordouan Al-Bakri, sous la forme de جزاير بني مزغنة, Djezaïr Beni Mezghenna25. Le terme d’îles viendrait des géographes musulmans médiévaux pour désigner la côte fertile du Maghreb, entre l’Ifriqiya et Tanger, coincée entre le vaste Sahara et la mer Méditerranée, apparaissant alors comme un chapelet d’îles montagneuses, Al-Jaza’ir fertiles. Cependant, El-Bekri distingue dans son ouvrage, le nom Djezaïr de El-Djezaïr pour « îles », ce dernier terme désignant une localité située dans le désert libyen26.
L’Algérie est un pays constitué d’une multitude de reliefs. Le nord est sillonné d’ouest en est par une double barrière montagneuse (Atlas tellien et saharien) avec des chaînes telles que le Dahra, l’Ouarsenis, le Hodna, les chaines de Kabylie (le Djurdjura, les Babors et les Bibans) et l’Aurès. Le sol est couvert de nombreuses forêts au centre, vastes plaines à l’est et le Sahara qui représente à lui seul 84 % du territoire. La superficie du pays est la plus grande d’Afrique, avec 2 381 741 km2.

Entre les massifs de Tell et l’Atlas saharien, un grand ensemble de plaines et de Hauts Plateaux semi-arides sont creusés par de nombreuses étendues d’eau salée, les chotts, asséchées en fonction des saisons. Le point le plus bas d’Algérie, atteint au chott Melrhir, descend à –40 m. L’ensemble court depuis les frontières marocaines à l’Ouest jusque dans la vallée du Hodna dont les monts relient parfois les Atlas tellien et saharien.
L’Atlas saharien, relie le Haut Atlas marocain jusqu’à la frontière tunisienne en passant, d’Ouest en Est, par les massifs du Ksour, Djebel Amour, des Ouled-Naïl, des Zibans et les monts du Hodna, qui rejoint la bande du Tell, et continue dans les Aurès culminant à plus de 2 300 m. Il est limité au sud par plusieurs oasis constituant ce qui est souvent appelé « La porte du désert ».

La partie saharienne qui couvre plus de 84 % de la superficie de l’Algérie soit environ 2 millions de km2, est constituée principalement de regs, d’ergs, d’oasis et de massif montagneux. Au nord du Sahara algérien, les deux grands ergs, occidental et oriental, séparés par des plateaux rocheux tels que la région du Mzab et bordés au sud par le plateau de Tademaït, constituent d’immenses mers de sable ponctuées d’oasis donnant parfois vie à d’importantes palmeraies. Au sud-ouest, s’étendent les ergs Iguidi et Chech, immensité de dunes sableuses linéaires largement espacées les unes des autres.
Plus au sud, au cœur du Sahara, le massif du Hoggar, dont le point culminant est le plus haut sommet de l’Algérie avec 2 918 mètres au mont Tahat7, est constitué de roches volcaniques formant des pics, des « aiguilles volcaniques » et de hauts plateaux désertiques. À l’est du Hoggar, le Tassili n’Ajjer, haut plateau aride perché à plus de 1 000 mètres d’altitude, dresse des formations rocheuses fortement érodées émergeant des dunes de sable, donnant parfois au relief un aspect de paysage lunaire.

Les principaux gisements en Algérie sont parmi les plus importants dans le monde. Ils sont généralement localisés dans le Sud. Selon Sonatrach, les 67 % de réserves en hydrocarbures sont situées dans les régions de : Oued Mya et de Hassi Messaoud. Gaz à Hassi R’mel et le pétrole à Hassi Messaoud (huile). Illizi contient 14 % des réserves. Enfin, Rhourde Nouss renferme 9 % et Ahnet Timimoun 4 % et Berkine29. Les sites exploités pour pomper l’huile ou pour rechercher les hydrocarbures, actuellement, en Algérie, sont : Hassi Messaoud, Ain Amenas, Hassi R’mel, Stah, Rourde Nouss, Tin Fouyé Tabankort, Gassi Touil, Ohanet, Haoud Berkaoui, Hassi Berkine, Ourhoud, Mensel Lejmet Nord et satellites, Rhourde Ouled Djemaa, Touat, El Gassi, Ain Salah, Rhourde El Baguel30.
Une quantité de gaz a été localisée dans les régions de Tabankort, de Béchar, de Timimoun et de Reggane en 2009.

L’activité minière en Algérie est très diversifiées, on observe plus d’une trentaine de substances qui sont exploités parmi elles : fer, sel, zinc, plomb, baryte, marbre, or, tungstène, diamant, terres rares, métaux rares et pierres précieuses et semi-précieuses. Le fer se trouve à Ghare Djébilet et à Mecheri Abdlaziz à l’Est de Tindouf (35 milliards de tonnes à 57 % de Fe), Ouenza et Boukhadra, Djsbel Hanini à Sétif. Au Hoggar, il y a 730 000 tonnes d’or au gisement Tirek. Amessmessa contient 3,34 millions de tonnes (18 g/t). Enfin, deux autres gisements sont à Tiririne et à In Abgui. Le baryte représente 40 000 tonnes ; le plomb-zinc est exploité au nord du pays et le potentiel est de 150 millions de tonnes. La bentonite se situe dans les régions de l’ouest à Maghnia et Mostaganem.
L’Algérie a une grande quantité de sel soit en gemme (un milliard de tonnes) ou lagunaire dans les chotts et à l’est. Le gisement de phosphate se trouve à Tebessa (Djabel Onk), il renferme 2 millions de tonnes. L’uranium est localisé au Hoggar32.
Le pays recèle plusieurs gisements aussi notamment de gypse, de calcaire, de sable, d’argile, de dolomie, des carrières d’agrégats, des gîtes pour la fabrication de ciments, etc.

La palmeraie de Djanet a une très longue histoire. Touarègue d’abord (et encore). Plus près de nous, au premier XXe siècle, elle intègre l’aventure de la colonisation française du Sahara et des compagnies méharistes. La résistance à cette poussée d’Amoud Ag El Mokhtar, chef touareg Imenân.
La région du Tassili proprement dite englobe les piémonts et la bordure des ergs, et au Sud, la Tadrart. L’ensemble est regroupé sous l’appellation de Parc National du Tassili créé en 1972. Avec ses 80 000 km² c’est l’un des plus vastes parcs mais aussi l’un des plus grands musés à ciel ouvert au monde. Il a été classé au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1972, et Réserve de l’homme et de la biosphère en 1986, pour préserver ses gravures et ses peintures rupestres, mais aussi pour l’intérêt géologique exceptionnel qu’il représente.
Constitué principalement de sédiments gréseux, le plateau du Tassili domine la plaine d’Admer et s’élève par gradins successifs jusqu’à une altitude de 2 200 mètres environ, pouvant atteindre 1 500 à 1 900 mètres en bordure de falaise, près de Djanet notamment. Ses zones les plus basses ont été envahies par le sable, créant des ergs (Admer ou Tin-Merzouga). Terre de contrastes par excellence, le Tassili présente des sols nus aux dalles patinées, entaillées de canyons impressionnants sur le plateau, mais aussi de vastes zones ensablées où émergent des pitons gréseux plus ou moins érodés et déchiquetés, des escarpements de grès, des tours, des aiguilles … le tout formant une mosaïque de paysages extraordinaires au relief particulièrement tourmenté. Il y règne un climat désertique où la vie a dû se réfugier dans des endroits préservés et s’adapter. On a beau consulter des ouvrages et recueillir les témoignages de ceux qui nous ont précédés sur ces terres, rien, absolument rien ne prépare notre esprit au spectacle d’une telle beauté. On reste sans voix devant ces chefs-d’œuvre de la nature que constituent ces impressionnantes cascades de sable, ces imposantes forêts de pierres ou ces cirques monumentaux, tant les mots paraissent fades pour décrire cet univers minéral à couper le souffle, ces paysages lunaires et chaotiques, si arides qu’ils en paraissent hostiles à toute vie. La vie y palpite pourtant là où on ne l’attend pas ; elle explose dans une anfractuosité de roche, dans un oued ou à l’ombre d’un acacia ; partout des plantes habitent la dune, se cachent dans le relief, épousent les flancs des roches, formant parfois des touffes de verdure imposantes et des buissons généreux. L’homme s’est adapté aussi à cet environnement rendu difficile par la raréfaction de l’eau. Il a laissé au cours des siècles les traces de son passage, et il n’est pas rare de trouver sur le sol nombre d’objets lithiques (céramique, meules, grattoirs, silex pointus, tessons de poteries). L’homme préhistorique a laissé des empreintes gravées ou peintes dans des abris sous-roche ou sur les parois au bord des ouadis (rivières). Ces scènes de chasses ou pastorales d’une étonnante fraîcheur attestent la présence en ces temps reculés de grands mammifères tels que des rhinocéros, des éléphants, des girafes, mais aussi des lions, des mouflons, des gazelles, des bovidés,des autruches, des chiens … qui tous témoignent que ce désert ne l’a pas toujours été. A une période où « les montagnes étaient humides » comme disent les Touaregs, ce désert était une savane. Les 15 000 peintures et gravures rupestres laissées par les chasseurs-cueilleurs du néolithique et répertoriées à ce jour dans le Tassili-n-Ajjer retracent quelques 9 000 à 10 000 ans de l’histoire de cette région. Elles attestent tout à la fois des changements du climat, des migrations de la faune et de l’évolution de la vie humaine aux confins du Sahara.

Bibliographie :

Roger Frison ROCHE
Né à Paris le 10 février 1906 d’une famille savoyarde. A 17 ans il quitte la capitale pour se fixé à Chamonix. Attiré irrésistiblement par la montagne, il se distingue bientôt comme alpiniste et comme guide, puis collabore à divers journaux, donne des articles à des revues spécialisées.
Dès 1935, une première expédition (mission coche) dans les montagnes du Sahara centrale (qu’il évoque dans l’APPEL DU HOGGAR) lui révèle l’Afrique. Captivé, il y retourne en 1937, 1938. Il s’installe à Alger comme journaliste. C’est là qu’il écrit Premier de cordée.

Henry LHOTE
Henri Lhote est un préhistorien français qui a particulièrement recensé et fait connaître les peintures et les gravures du Tassili en Algérie. Wikipédia
Date/Lieu de naissance : 16 mai 1903, Paris
Date de décès : 26 mars 1991, Saint-Aignan
Il écrit 45 ouvrages.
En 1956-1957, puis à nouveau en 1959, Henri Lhote, avec une douzaine de peintres et photographes, inventoria les sites rupestres majeurs du Tassili central. Des reproductions des plus belles œuvres furent exposées, à la fin de 1957, à Paris au pavillon de Marsan. Le public cultivé put enfin situer, dans leur vraie dimension, ces images mystérieuses des pasteurs néolithiques du Sahara. Il découvrait que, voici quelques millénaires à peine, le désert avait fleuri, des peuples socialement et idéologiquement structurés y avaient vécu et, comme toutes les grandes civilisations, avaient créé un art original.
Durant les trente dernières années, il a publié une masse énorme de documents rupestres, cinq fois plus qu’il n’en avait été publié avant lui. Ses principaux ouvrages ont trait aux figurations rupestres de l’Oued Djerat.

Malika HACHID
Malika Hachid, née à Alger en mars 1954, est une historienne algérienne, spécialiste de la préhistoire. Wikipédia
Date/Lieu de naissance : mars 1954 (Âge : 69 ans), Algérie
Chercheuse au Centre national de préhistoire et d’anthropologie à Alger, elle est ensuite directrice du Parc culturel national du Tassili des Ajjer. Elle regagne le centre de recherches précédemment cité à Alger dans les années 1990,
Elle à écrit entre autre : Le Tassili des Ajjer. Aux sources de l’Afrique 50 siècles avant les pyramides, 1998.

Encadrement

Vous serez encadrés par un guide touareg francophone et Bruno Guide de haute montagne diplômé du Brevet d’État d’Éducateur Sportif d’Alpinisme, spécialiste du Sahara depuis 1982. Il sera équipé d’un téléphone satellitaire ou d’un téléphone cellulaire. Il aura également une trousse de premiers secours collective.

Assurances

Tout participant à un stage ROC ÉCRINS doit être titulaire d’une responsabilité civile individuelle. En tant qu’organisateur de voyages nous possédons notre propre assurance responsabilité civile professionnelle. Pour pouvoir participer à l’un de nos stages, il est impératif que vous soyez couvert (frais de secours et de rapatriement) en cas d’incident ou d’accident survenant au cours de ce stage. Il vous appartient de bien vérifier les garanties proposées par votre contrat d’assurance personnel. Si vous ne possédez pas déjà une telle assurance, vous pouvez souscrire au contrat d’EUROP ASSISTANCE spécialement adapté à nos activités, lors de votre inscription. Le montant de l’assurance « ASSISTANCE » couvrant le rapatriement, les frais de secours et de recherche, représente 2,4% du prix du séjour. L’assurance « MULTIRISQUE » couvrant l’assistance, l’annulation, la perte de bagages, et l’interruption de séjour, représente 5,6% du prix du séjour.

Hébergement

En bivouac itinérant.
Les bivouacs se font en plein air, sous le ciel étoilé. Un matelas de mousse individuel est fourni à chaque participant mais nous avons aussi la possibilité de prévoir des tentes pour ceux qui le souhaitent.

Restauration : Pension complète.
Petit déjeuner : Thé, café, lait, pain grillé, confitures, beurre...
Déjeuner : Repas froid + dessert (fruits, dattes) Dîner : Repas chaud (soupe + plat et dessert) L’eau est potable et consommable sans risque.

Rendez-vous

En Algérie. Aéroport de Djanet (Inedbirenne) à l’arrivée.

Prix

Prix par personne : 1000,00 €

1000 € euros par personne sans l’aérien (environ 500€). En partenariat avec Air Algérie.

Le prix comprend:
  • L’accompagnement par un guide touareg francophone et Bruno Guiter spécialiste du Sahara depuis 1982.
  • Les services de chauffeurs, d’un cuisinier, d’âniers, etc. du premier jour sur place au dernier jour.
  • Les ânes de bât pour le portage des bagages
  • L’hébergement en chambre (ou tente) double et les repas durant tout le séjour.
  • Le matériel de camping (tente, matelas de sol, vaisselle et matériel de cuisine)
  • Les petits déjeuners, déjeuners et dîners du premier jour sur place au dernier jour au soir.
  • L’assistance de notre partenaire local durant le voyage
  • Les transferts terrestres décrits dans le programme en véhicules réservés au groupe (4 x 4).
Le prix ne comprend pas:
  • Le vol international et les transferts depuis et vers l’aéroport d’arrivée
  • Le(s) vol(s) intérieur(s)
  • Les assurances responsabilité civile, rapatriement et annulation (voir rubrique « Assurances »)
  • Les frais de visa (voir onglet "fiche technique", rubrique "Formalités et Us et coutume")
  • Les boissons et éventuels pourboires (voir onglet "fiche technique", rubrique "Formalités et Us et coutume").
  • De manière générale, tout ce qui n’est pas indiqué dans la rubrique « Le prix comprend ».

Modalités d’inscription

Pour vous inscrire :

  • remplissez le formulaire de pré-inscription en ligne
  • Suite à la validation de votre inscription de notre part (places disponibles et validation par notre guide référent), vous recevrez par email un contrat de réservation. Il présente le détail de votre réservation ainsi que le calendrier et les modalités de règlement.
  • A réception de ce contrat, vous disposez de 4 jours pour effectuer le règlement de l’acompte d’un montant de 30% suivant les modalités qui y figurent.
  • L’inscription définitive n’est prise en compte qu’à réception du paiement de l’acompte.
  • Le solde est à régler 45 jours avant la date de départ
  • Dans le cas d’une inscription à moins de 45 jours du départ, le montant total de la réservation devra être réglé à réception du contrat de réservation suivant les modalités qui y figurent.

Tarifs des options

  Matériel

  Hébergement

  Autres